Lost Somewhere in Australia
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BLOG VOYAGE
Vivre comme un Australien
partie 2
Après une semaine de route et de nombreux refus auprès des fermes, nous avons décidé de loger à nouveau en Helpx, dans le but de limiter les frais et de chercher du travail.
Cette fois-ci, nous avons atterri dans la ferme d'Ann, Steve et Steven. Producteurs d'oeufs, de miel, d'olives et d'huile d'olive.
Welcome to Piacun Farm
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2 000 poules, 50 oies, 40 moutons, 30 canards, 10 pintades, 7 chiens, 5 chèvres, 2 dindons, 2 ânes, 1 poney, 1 chat, 1 lama, 1 cochon, 1 kangourou et surtout... 3 fermiers un peu dépassés. A Piacun Farm, notre aide semble être plus que la bienvenue et nous l'avons compris dès le premier jour.
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Dès 7h30, Steven (le fils de 22 ans) nous conduit dans la remorque de son pick-up de poulaillers en poulaillers. Seaux en main, bottes aux pieds, yeux mis-clos, nous faisons deux passages dans la matinée pour récupérer le millier d'oeufs fraîchement pondus. S'en suit le nettoyage à la main, le triage par poids, le coup de tampon daté et l'empaquetage.
Un travail minutieux dont on se sort étonnement bien ðŸ¤
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Nous travaillons 4 à 5h par jour, de ce fait chaque repas nous est offert.
Autant dire qu'après une semaine de route, de sachets de nouilles à 99cents et de boîtes de conserves à peine réchauffées, on se jette sur notre assiette et notre tasse de thé à toute heure de la journée !
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Nous partageons tous les repas avec la famille, parfois mêmes avec d'autres invités, et avons même la chance de retrouver nos toasts déjà beurrés dans nos assiettes au petit-déjeuner. La cohabitation se passe parfaitement bien, même si nous manquons parfois d'un peu d'intimité.
La vie à la ferme
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Notre vie à la ferme est aux antipodes de celle que nous avions respectivement à Paris. Le matin, nul besoin d'accorder sa tenue vestimentaire, de se maquiller, de penser à bien prendre ses clés et sa carte navigo, puis de ne pas louper le métro. La journée, pas de "réu sur l'heure du déj", de "call méga important à 19h" ou de énième sms à son chéri pour le prévenir que "je vais finir plus tard que prévu". Cependant, même à la ferme, tout reste orchestré par les horaires. En effet, comme un client pointilleux, la nature n'attend pas ! Nous y avons pensé lorsque nous étions en train de baguer les pattes de 400 poules qui se débattaient dans nos bras , avant de repartir pour la collecte des oeufs de 15h. Jamais (jamais !) nous ne nous étions imaginés faire cela un jour, et encore moins à l'autre bout du monde. Bien que le travail soit répétitif, nous savourons ce calme et profitons de la nature, devenue notre bureau le temps de ces quelques semaines.
7:30
8:00
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8:15
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